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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 22:57

Mercredi 16 Mars, Democraties organise un Dîner-débat avec Christian PIERRET, Avocat, ancien Ministre de l'Industrie sur


Les énergies en Europe.

 

Inscription par mail.

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 19:51

(Cliquer sur la page pour rejoindre le site de l'éditeur)

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 15:10

Colloque à l’Assemblée nationale

( Salle 6217 – 2ème sous-sol) 126 rue de l’Université – 75007 Paris

Sous le haut patronage de Jean-Michel BOUCHERON, député d’Ille-et-Vilaine

 

Samedi 5 février 2011

 

 

9h : Accueil

9h30 : Ouverture du colloque par Hélène CARRERE d’ENCAUSSE, secrétaire perpétuel de l’Académie française, auteur de « La Russie entre deux mondes » (Fayard 2010).

10h - 12h30 : Les tropismes de la Russie. Président de séance : Emmanuel DUPUY, chargé d’études à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire, président de l’Institut de prospective et sécurité en Europe

- La politique militaire russe, Isabelle FACON, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique, auteur de « Russie, les chemins de la puissance » paru en 2010 aux Editions Artège.

- Les relations entre l’OTAN et la Russie : la perspective de l’alliance, général Michel YAKOVLEFF, représentant du Commandement suprême interallié (SACEUR) auprès du Comité militaire de l’OTAN.

- « START Treaty », traité nécessaire ou ringard ? Steven R. EKOVICH, membre de l’Université américaine de Paris.

- Les relations entre l’Union européenne et la Russie, un tournant ? Madeleine COURANT, conseillère des Affaires étrangères à la sous-direction de la Russie et de l’Europe orientale du ministère des Affaires étrangères.

- La Russie et son « limes » est-européen : l’apprentissage du « smart power » ? Catherine DURANDIN, professeur des universités à l’Institut national des langues et civilisations orientales, auteur de « Que veut la Russie ? » paru en 2010 aux Editions Bourin.

- Le pragmatisme politique russe, John LAUGHLAND, directeur des études de l’Institut de la démocratie et de la coopération.

- L’identité russe, Natalia NAROTCHNITSKAIA, présidente de l’Institut de la démocratie et de la coopération


 

12h30- 14h15 : déjeuner au Restaurant de l’Assemblée

 

 

14h30 - 16h45 : Quelle politique de puissance ? Présidente de séance : Raphaëlle DUFOUR, présidente de « Dignité internationale », chargée de communication.

- La culture russe, réserve stratégique pour le 21ème siècle, Igor SHPYNOV, directeur du Centre de Russie pour la science et la culture à Paris.

- La puissance de la Russie face aux perspectives démographiques, recteur Gérard-François DUMONT, professeur à l’université de Paris-Sorbonne, président de la revue « Population et avenir ».

- Russie, une économie émergente, une économie régionalement dominante ? Jacques SAPIR, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, directeur du Centre d’étude des modes d’industrialisation – EHESS.

- Le triangle Europe – Russie – Chine, Georges SOKOLOFF, professeur émérite des Universités.

- Usage de l’arme énergétique par la Russie, le cas du transport du gaz, Céline BAYOU, analyste - rédactrice pour la revue « Grande Europe » (Documentation française), co-rédactrice en chef de « Regard sur l’Est », chargée de cours à l’Institut national des langues et civilisations orientales, docteur en civilisation russe de l’INALCO.

 

16h45 : Conclusion par le Général (cr) Henri PARIS, président de DEMOCRATIES.

 


 


 

 

La réglementation et les mesures de sécurité nécessitent une inscription préalable obligatoire. Merci de bien vouloir envoyer votre réponse à :

Democraties  

22 Avenue Eugénie -

92700 COLOMBES - 

democraties [arobase] wanadoo.fr

 

 

La participation au colloque est gratuite. Il est par contre demandé aux personnes qui ne sont pas adhérentes de DÉMOCRATIES, une participation aux frais de 15 € si elles souhaitent recevoir les actes. Pour les membres de DÉMOCRATIES, à jour de leur cotisation 2011, les actes sont à 10 €. Le prix du repas est lui aussi différencié entre adhérents et non adhérents.

Aucune inscription ne sera acceptée sans inscription par courrier , avec les frais correspondant, aucun versement ne pourra être fait sur place.

La capacité de la salle de l’Assemblée nationale étant réduite, vous recevrez exceptionnellement une confirmation de votre inscription par courriel ou par la poste. Les personnes inscrites trop tardivement seront aussi prévenues.

 

Attention ! la remise des badges étant effectuée par les agents de l’Assemblée nationale, toute personne ne figurant pas préalablement sur les listes, ne sera pas acceptée.

 

Pour accéder à l’Assemblée nationale, présenter cette invitation ainsi qu'une pièce d'identité.

 

 

 

NOM Prénom : ................................................................................

 

Adresse : ................................................................................

 

Code : ............... Ville : ..........................................

 

Tel : .............................. Courriel : ……………………………..

 

Participera au colloque Russie, où vas-tu ? du 5 février 2011

 

 

0 Envoie sa participation aux frais (10 €uros pour les non-cotisants à DÉMOCRATIES)

 

0 Souhaite recevoir les actes du colloque :

- 15 € pour les non-cotisants

- 10 € pour les membres de DÉMOCRATIES

 

0 S'inscrit pour le déjeuner :

- 35 € par personne, pour les adhérents à jour de cotisation

- 40 € par personne, pour les non-adhérents

 

0 Envoie sa cotisation au titre de 2011 (50 € souhaités; un reçu fiscal vous sera envoyé)

 

0 Ci-joint un chèque de ............. €uros à l'ordre de DÉMOCRATIES

 

pour : 0 la participation, 0 le déjeuner, 0 les actes, 0 la cotisation.

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 14:50

Cher(e) Ami(e),

J’ai le plaisir de vous inviter à un dîner-débat autour de mon livre :


Ces guerres qui viennent

 

qui paraitra aux éditions Le Fantascope

le mercredi 19 janvier 2011 à 20h

au Cercle républicain

5 avenue de l’Opéra – 75001 Paris


La crise que subit l’Occident, ancien et nouveau continent, relève d’un dysfonctionnement structurel, financier, social, politique et sociétal. Les signaux prémonitoires de l’approfondissement de cette crise n’ont pas manqué et ne manquent pas. Dans ce livre, sont pris en compte toutes les possibilités et modalités de conflits, depuis la guerre nucléaire jusqu’à la guérilla, y compris urbaine et au terrorisme, qui sont des formes dégradées de la guerre ouverte et qui sont appelés à s’accroitre. Pour ne parler que de la France, crise financière, révolte des banlieues sont aussi pris en compte. Ce sera pour moi un grand plaisir de vous faire part de toutes ces réflexions.

 

Je vous remercie de me renvoyer très rapidement le coupon ci-dessous accompagné d’un chèque de :

 

35 €uro pour les adhérents à DÉMOCRATIES, à jour de leur cotisation 2010

40 €uro par personne pour les non adhérents.

Je saisis cette occasion pour vous demander d’accepter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année,

 

Général (cr) Henri PARIS


NOM : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _Tel :_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 


s’inscrit au diner-débat du 19 janvier 2011 sur « Ces guerres qui viennent »

 

Ci-joint un chèque de __ __ __ __ €uros à l’ordre de DÉMOCRATIES

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 12:35

La Lettre de  DEMOCRATIES N° 52


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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 12:21

La Lettre de  DEMOCRATIES N° 51


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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 20:10
Terrorisme et piraterie en mer
avec le capitaine de vaisseau (h) Francis BAUDU
le mardi 3 mars 2009 à 20h
au Cercle Républicain - 5 avenue de l'Opéra - 75 001 Paris

 

Depuis plusieurs années, la piraterie maritime connaît une très inquiétante expansion. Le pirate est redevenu un professionnel compétent et non plus un aventurier quelconque. La piraterie devient aussi un nouveau moyen de terrorisme. Alors que la navigation commerciale est en pleine croissance et qu’il en est de même de la navigation de plaisance dans les mers exotiques, on peut se demander quelles réponses peuvent être apportées à ce phénomène.

Francis Baudu, courtier de construction de navires, arbitre à la Chambre arbitrale maritime de Paris, expert auprès du Planning Board for Ocean Shipping de l’OTAN et ancien auditeur de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale, exposera la situation actuelle, donnera sa position sur les parades qui ont été mises en place, notamment au niveau européen et sur d’autres solutions possibles.


Le nombre de places est limité à 50, afin que puisse s'établir un vrai dialogue. Je vous remercie de me renvoyer très rapidement le coupon ci-dessous accompagné d'un chèque à l'ordre de DEMOCRATIES de :

- 38 Euro par personne pour les adhérents à DEMOCRATIES, à jour de cotisation 2008.

- 42 Euro par personne pour les non-adhérents.

(désolé de cette augmentation, la première depuis octobre 2006. Il s’agit toujours du prix coûtant pour les membres de DÉMOCRATIES, à jour de cotisation)

Bien amicalement à tous,

Henri PARIS

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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 10:11
Où va la Belgique ?

 

avec

 

Jean-Marc DELIZEE

Secrétaire d’Etat à la Pauvreté de Belgique

et, sous réserve,

Sénateur, membre des Progressistes flamands

 

le vendredi 10 octobre 2008 à 20h

 

au Cercle Républicain - 5 avenue de l'Opéra - 75 001 Paris

 

 

Un colloque sur ce sujet était programmé, mais est repoussé, par manque d’équilibre entre intervenants. La situation de la Belgique nous interpellant beaucoup, je ne veux pas attendre plus longtemps et je vous propose donc notre ami, Wallon, Jean-Marc Delizée qui est intervenu plusieurs fois à DÉMOCRATIES et qui viendra avec, dans la mesure du possible, un de ses amis, Geert Lambert, Flamand, afin de nous exposer la situation la plus objective possible et nous donner leur sentiment sur son avenir.

 

Le nombre de places est limité à 50, afin que puisse s'établir un vrai dialogue. Je vous remercie de me renvoyer très rapidement votre demande d'invitation accompagné d'un chèque à l'ordre de DEMOCRATIES de :

- 36,50 Euro par personne pour les adhérents à DEMOCRATIES, à jour de cotisation 2008.

- 40 Euro par personne pour les non-adhérents.

Bien amicalement,

Henri PARIS

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20 octobre 2007 6 20 /10 /octobre /2007 23:00
Ancien ministre, Président de la Mission d’information parlementaire sur le Rwanda.

Retrouvez Paul Quilès sur Repères.


PaulQuiles.jpgLe génocide perpétré au Rwanda entre avril et juillet 1994 fait partie des grandes tragédies du 20ème siècle. A nouveau, le monde a connu une tentative d’extermination d’un groupe d’hommes en raison de leur naissance.

Depuis cette date, on a assisté à un flot de récits, de témoignages -dans lesquelles il est parfois difficile de discerner la vérité des faits-, d’analyses parfois contradictoires, de polémiques, souvent violentes, avec des retombées inévitables sur la scène internationale. Force est de constater que peu d’intervenants ont réussi à faire abstraction de leur subjectivité, ce qui est regrettable, mais certainement explicable en raison de l’émotion considérable suscitée par l’énormité de la tragédie.
               
*********

Considérant le mouvement d’opinion qui souhaitait des investigations sur l’attitude de la France avant et durant le génocide, j’ai pris l’initiative en 1998 , en tant que Président de la Commission de la défense de l’Assemblée Nationale, de proposer que soit constituée une  mission parlementaire d’information. L’objectif était de “faire la lumière sur le rôle qu’ont pu jouer les différents pays qui sont intervenus, ainsi que l’ONU, dans la crise rwandaise entre 1990 et 1994”.

Notre mission a enquêté pendant neuf mois et a rendu un rapport de 1500 pages . Voici quelques éléments qui vous permettront d’apprécier le sérieux et la profondeur du travail effectué :

  • Pendant 110 heures, les députés qui faisaient partie de la mission ont auditionné 88 personnes,  des responsables politiques, des militaires, des diplomates, des universitaires, des civils français et rwandais. Ces auditions ont été exceptionnelles, tant par leur nombre que par leur caractère détaillé et approfondi. La plupart d’entre elles ont été publiques, ouvertes à la presse écrite et audiovisuelle. Certaines ont même été télévisées en direct par LCI.
  • Les rapporteurs se sont rendus à Bruxelles, à Washington, au siège des Nations Unies à New York, ainsi qu’au Rwanda, en Ouganda, au Burundi, et en Tanzanie.
  • Les témoignages des 74 personnes qu’ils ont rencontrées par ailleurs ont été intégralement et  rigoureusement pris en considération dans le cadre de la méthode de travail définie par la mission parlementaire.
  • La mission a analysé 15 000 pages de textes, de télégrammes diplomatiques et de documents militaires ; pour 7000 pages, la classification “secret défense” a été levée et certaines d’entre elles ont été  publiées en annexe du rapport.
   
Il était indispensable de mener aussi complètement que possible un travail d’élucidation sur cette douloureuse période, compte tenu des liens étroits qui avaient uni depuis des décennies la France et de nombreux pays africains. La mission d’information est parvenue, me semble-t-il, à présenter les faits et les enchaînements, qu’elle a tenté de mettre au jour, de la manière la plus rigoureuse et la plus incontestable possible. Cet effort d’analyse des mécanismes et des motivations d’une intervention militaire française à l’étranger répondait également à une préoccupation qui reste malheureusement encore d’actualité : celle de permettre au Parlement de mieux comprendre les ressorts de l’action diplomatique et militaire française.

La mission a repris point par point les grandes étapes qui ont ponctué les quatre années de conflit (1990-1994). Dans l’enchaînement complexe des évènements, nous avons voulu comprendre la responsabilité réelle de la France et les raisons qui l’ont conduite à mener une politique aussi interventionniste aux côtés d’un régime politique critiquable. Nous avons replacé cette politique dans le contexte historique de la période, trop souvent négligé dans la plupart des analyses : chute du mur de Berlin, réunification de l’Allemagne, guerre du Golfe, traité de Maastricht… Le Rwanda, sans richesse naturelle et sans situation géo-stratégique notable, n’intéressait personne ! Après le départ des Belges, la France a cru pouvoir intégrer ce petit pays dans l’ensemble africain francophone. L’aide militaire qu’elle a apportée au Rwanda pour l’aider à se défendre contre l’attaque du FPR menée à partir de l’Ouganda s’est accompagnée d’efforts pour convaincre le régime de se démocratiser et de laisser la place à un gouvernement, un Parlement et une armée mixtes (Hutu et Tutsi). Ces efforts furent couronnés de succès, avec les accords d’Arusha (août 1993), qui permirent aux forces françaises de se retirer, laissant la place à celles de l’ONU.

Mais ces accords n'avaient été considérés par les extrémistes hutus que comme une concession provisoire. Dans ce contexte de méfiance et de haine, le pouvoir rwandais, fortement centralisé par tradition, disposait des moyens d'entraîner les populations hutues dans la violence. Il était assuré de la collaboration de la plupart des pouvoirs locaux, secondés, le cas échéant, par des structures paramilitaires ou des éléments des forces armées rwandaises (FAR). Sous cette pression et sous l'influence d'une propagande diffusée en particulier par une radio privée largement écoutée, la « radio libre des mille collines », un grand nombre de Rwandais ont acquis la conviction intime que le meurtre des Tutsis était le seul moyen d'assurer définitivement leur sécurité. Ils en sont venus à envisager le meurtre systématique de l’autre, l’éradication de l’ennemi intérieur, comme un remède préventif à leurs craintes d'une prise de pouvoir du FPR et d'une domination tutsie. L'assassinat, dans des conséquences non encore totalement élucidées, du Président Habyarimana (6 avril 1994) et l'impact des conflits du Burundi voisin, également déchiré par des affrontements entre Hutus et Tutsis, ont alors donné à un groupe de Hutus extrémistes l'occasion de se saisir du pouvoir et de déclencher le génocide. Des Rwandais ont alors, pendant plusieurs semaines, tué d’autres Rwandais, dans les conditions d’atrocité que l’on sait.

Le rapport montre aussi que les erreurs et les maladresses de la France ne doivent pas faire oublier et sous-estimer le rôle des autres acteurs : la Belgique, qui a abandonné le Rwanda au moment où il fallait y rester, l’ONU,  dramatiquement absente ou incapable d’intervenir, les Etats-Unis, qui ont, de façon constante et délibérée, contribué à bloquer les décisions du Conseil de Sécurité… Force est de constater que la communauté internationale a fauté au Rwanda, par manque de volonté, que ce soit avant ou après le déclenchement du génocide. Si la France a mené seule l’opération Turquoise à but humanitaire (21 juin au 21 août 1994), c’est bien  parce qu’aucun autre pays ne voulait s’y engager !

Nous avons enfin avancé des propositions susceptibles d’éviter que de telles tragédies se reproduisent. Elles concernaient différents domaines correspondant aux carences analysées tout au long du travail de la mission. Nous avons proposé  par exemple :

  • une meilleure coordination des actions diplomatiques et militaires, au sommet comme sur le terrain et une plus grande transparence dans la gestion des crises internationales ;
  • le contrôle parlementaire effectif des interventions militaires hors du territoire national et la connaissance par le Parlement des accords de défense ;
  • la réforme de notre coopération avec les pays africains ;
  • la gestion des problèmes de sécurité en Afrique au niveau multilatéral (en particulier européen) et non plus bilatéral ;
  • la réforme du mode d’intervention des forces de l’ONU pour maintenir ou rétablir la paix.                              
On ne peut pas dire que la plupart de ces propositions aient été suivies d’effets ! Et pourtant, le caractère monstrueux d’un génocide comme celui du Rwanda devrait imposer, au delà de la compassion, des actions énergiques afin de prévenir le retour de telles tragédies.

Procurez-vous la suite de cette introduction par mail.
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20 octobre 2007 6 20 /10 /octobre /2007 22:00
weill.jpgJ'ai la particularité d'être à la fois journaliste et historien, je vais donc passer, en quelques secondes, de l'Histoire, que vous évoquiez, Monsieur le Ministre, au périmètre de l'actualité franco-rwandaise.
Où en sont elles, ces relations ?

L'ambition de l'actuel Ministre français des Affaires Etrangères semble être de vouloir réconcilier la France et le Rwanda dont les relations sont rompues depuis décembre dernier. C'est une œuvre de réconciliation qui me semble faire figure d'équation impossible, tant les enjeux, qu'ils soient diplomatiques, militaires, judiciaires et même éthiques, sont terriblement pesants.
Au centre du contentieux il y a les neufs mandats d'arrêts internationaux visant des responsables rwandais et délivré par le juge Jean-Louis Bruguière. L'enquête menée par le magistrat vise à rechercher la responsabilité de l'attentat du 6 avril 1994 à Kigali contre l'avion de Juvénal Habyarimana. Cet attentat fut le signal déclencheur du génocide de 800 000 ou 850 000 Tutsis. C'est toujours macabre d'avoir à établir une telle comptabilité. Je crois que cela représente le massacre de 11 % de la population, perpétré par le gouvernement extrémiste Hutu qui a succédé à Habyarimana.
L'ordonnance du magistrat instructeur rend responsable Paul Kagamé, alors chef de la rébellion Tutsi et aujourd'hui Chef de l'Etat. Mais, et je crois que c'est ce qui ressortira de notre rencontre, le génocide n'a pas spontanément éclos. Le Président rwandais accuse la France de complicité et Kigali souhaite une reconnaissance du rôle de la France dans cette guerre de quatre ans, réclamant, et vous avez cité le mot, une repentance.

Donc voici posé ce que j'appelais le périmètre historique, politique, diplomatique.
Avec quelques uns des acteurs de ce dossier, français, rwandais, dont un certain nombre de militaires, nous allons examiner leur regard sur ce dossier. Sans préjuger des minutes qui vont suivre, je pense que leur intervention pourrait se transformer en témoignage. On n'est pas devant une cour, mais ce serait, je crois, très important.
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